Communiqué de presse

Registre des intérêts des journalistes et argent public : deux poids, deux mesures !

18 Nov, 2022

Hier, un article de 24heures nous apprenait que le Conseil d’Etat et la majorité de gauche de la commission ad hoc nommée pour traiter de la motion UDC souhaitant établir un registre des intérêts des journalistes refusait cette idée. Ainsi, des acteurs importants pour la formation de l’opinion publique dont, de surcroît, les employeurs touchent des aides publiques, échappent à un certain devoir de transparence. L’UDC appelle le Conseil d’Etat et le Grand Conseil à ne pas tolérer cette politique du deux poids, deux mesures.

En début de chaque législature, les députées et députés sont tenus d’annoncer leurs liens d’intérêts dans un registre public. Tout manquement à ce devoir d’annonce est condamnable. Ce principe se justifie, notamment, par un certain devoir de transparence vis-à-vis de la population, car les élus exercent une influence évidente sur la formation de l’opinion publique. Il en va de même pour les journalistes dont la sensibilité et l’orientation rédactionnelle profitent, pour certains chaque jour, de la large diffusion publique de leur média.

Indéniablement, les journalistes exercent une influence considérable sur la formation de l’opinion publique. Ils déterminent les thèmes qui font l’actualité de ceux qui ne méritent pas d’être traités. Ils commentent et font part de leur propre impression de tel ou tel fait politique. Ainsi, souvent il est écrit que l’UDC joue sur les peurs alors que les mouvements de gauche alertent l’opinion publique.

De l’argent public sans aucun contrôle ?

Les grands médias en Suisse profitent d’aides publiques, l’Etat de Vaud soutient également financièrement la presse. Ces aides sont justifiées au nom de la formation et de la diversité de l’opinion publique. En démocratie, on ose même évoquer un bien de première nécessité, au même titre que l’approvisionnement en denrées alimentaires.

Comme le monde agricole, le monde médiatique est donc tributaire d’aides publiques pour des raisons relativement similaires. Dès lors, comment justifier que pour prétendre à des paiements directs, les agriculteurs doivent se plier à une batterie de formulaires inimaginables, mais que les journalistes sont exemptés du devoir d’annoncer leurs intérêts dans un registre public ?

Les députés de gauche voteront-ils contre leurs commissaires au Grand Conseil ?

L’UDC constate que, selon l’article de 24heures, les commissaires de gauche auraient voté contre cette motion UDC en commission. Au nom de leur engagement en faveur de la transparence, il est à espérer que lors des débats au Grand Conseil, les députées et députés de gauche désavoueront leurs commissaires en soutenant la création d’un registre des intérêts des journalistes.

L’UDC appelle donc le Conseil d’Etat et le Grand Conseil à soutenir une mesure justifiée tant en raison de l’importance des journalistes dans la formation de l’opinion publique qu’au nom des aides publiques que les employeurs des journalistes perçoivent.

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