Communiqué de presse
11 Oct, 2022

L’UDC Vaud a déposé ce jour une interpellation par la voie du député Nicola Di Giulio à la suite des récentes informations parues dans la presse quant à la situation préoccupante de la Centrale vaudoise de police (CVP) qui gère les appels d’urgence ainsi que du Bureau renseignements police (BRP) qui a été purement et simplement fermé toutes les nuits de l’été passé. La situation actuelle est la résultante des politiques menées par les conseillers d’Etat successifs à la tête de la police qui ont, pour certains, eu plus d’égards pour les activistes de la désobéissance civile que pour nos propres forces de l’ordre.
Moins d’une année après les graves dysfonctionnements qui ont secoué la Fondation Urgence Santé (FUS), des problèmes étrangement similaires concernent la CVP, soit la centrale qui prend en charge les appels d’urgence passés au fameux numéro « 117 ». D’après plusieurs articles de presse, le service serait sous-doté en personnel et des centaines d’appels d’urgence ne seraient tout simplement pas pris en charge. Cette situation inacceptable ne doit pas être tolérée plus longtemps par le conseiller d’Etat Vassilis Venizelos, dont on se demande s’il ignorait la situation alarmante de la CVP ou s’il connaissait l’étendue du problème.
Or, ce n’est pas tout ! La CVP n’est apparemment pas la seule structure sous-dotée au sein de la police vaudoise. En effet, le BRP – qui gère notamment toutes les demandes d’identification lors de contrôles de rue – était tout simplement fermé de minuit à six heures du matin durant tout l’été. Ce bureau de renseignement est utile, par exemple, pour tous les signalements d’enlèvements. Si un enlèvement a eu lieu à Genève à minuit, la police vaudoise ne pouvait le savoir, au mieux, que six heures plus tard. Aux yeux de l’UDC Vaud, la décision de fermer le BRP revêt d’une importance politique. Le conseiller d’Etat Vassilis Venizelos a-t-il autorisé cette fermeture ?
La police vaudoise doit désormais pouvoir compter à 100% sur son chef politique
Les policiers chargés frontalement de la sécurité des Vaudois, sur le terrain, à la CVP ou ailleurs sont trop souvent abandonnés par le pouvoir politique. Plusieurs partis n’hésitent en effet jamais à remettre l’intégrité des policiers en doute et à jeter ainsi l’opprobre sur les forces de l’ordre, préférant soutenir les actes de désobéissances civiles qui se sont succédé dans notre canton comme nulle part ailleurs en Suisse.
A cet égard, l’UDC Vaud requiert du nouveau chef de département en charge de la police un soutien sans faille aux forces de police, notamment en faveur des agents qui sont directement au contact de la population, afin que la sécurité des Vaudois soit à nouveau garantie du mieux possible. Les policiers vaudois s’engagent à 100% pour la sécurité de la population, ils méritent donc que leur chef politique s’engage également à 100% pour les soutenir.
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