Communiqué de presse

Gestion de la santé : les problèmes du CHUV ne doivent pas se faire au détriment des campagnes et régions périphériques

10 Sep, 2024

Dans la foulée de l’enquête du journal Le Temps sur la gouvernance du département de la santé et de l’action sociale, l’UDC a déposé une série de questions au Grand Conseil visant à obtenir des réponses de la conseillère d’Etat Rebecca Ruiz (PS) et rappeler qu’en aucun cas, les campagnes et régions périphériques ne sauraient être sacrifiées sur l’autel du CHUV.


L’enquête du journal Le Temps a révélé au grand jour ce que de nombreux élus constataient depuis plusieurs mois : la gouvernance de la politique de la santé vaudoise est en crise. Or, le département de la santé et de l’action sociale (DSAS) avale 40% du budget de l’Etat, c’est dire combien les problèmes qui s’y accumulent pèsent lourd dans le portefeuille des contribuables.

Un (énorme) point pèse en particulier dans l’équation : le CHUV ! L’hôpital universitaire possède une gouvernance particulière et demeure – exception notable en Suisse – un service de l’Etat, sans conseil d’administration et directement subordonné à la cheffe de département. L’UDC regrette qu’au fil des années, l’enjeu quant au bon fonctionnement du CHUV ne soit devenu qu’un enjeu purement politique entre la gauche et la droite, sans que plus aucune considération d’efficience et de rentabilité ne soit déterminante dans la gouvernance de l’hôpital universitaire.

 

Pour le PS, l’efficacité et la rentabilité sont des gros mots

Il semble que pour le PS, il est bien égal que la gouvernance soit onéreuse et inefficace, pourvu qu’elle reste publique, donc – autrement dit et selon la conception de gauche – entre des mains socialistes.

Malheureusement, au lieu de régler les problèmes là où ils se situent, soit entre les mains socialistes au CHUV, le poisson est noyé et le risque est réel que les hôpitaux régionaux doivent se serrer la ceinture sous prétexte de lutte pour le maintien du service public contre les cliniques privées.

Or, en matière de santé, les scandales et mauvaises nouvelles s’accumulent. Outre les coûts exorbitants générés par le CHUV, les assurés vaudois paient chaque année de plus en plus de primes à cause des prises en charges liées aux abuseurs du droit d’asile et aux profiteurs du système. Notre groupe au Grand Conseil et les parlementaires fédéraux de l’UDC sont intervenus à Berne récemment sur ces sujets.

A l’heure où on annonce une nouvelle hausse importante des primes LAMal pour l’année prochaine, l’UDC appelle le Conseil d’Etat à reprendre les choses en main et au Grand Conseil à soutenir une réforme du fonctionnement de la santé qui soit débarrassée de la lutte des classes et des prismes partisans.

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