Réponse à consultation
3 Sep, 2021
> Télécharger la réponse (PDF)
Monsieur le Secrétaire général,
L’UDC Vaud vous remercie de l’avoir consultée au sujet de l’objet cité en titre. Après avoir examiné les détails du projet, notre groupe politique a l’avantage de se prononcer comme suit :
Le Canton de Vaud connaît une forte implantation des établissements d’enseignement privé reconnus. Il faut relever que de tels établissements ne font pas que créer des emplois et transmettant un enseignement de qualité, mais permettent également au Canton et aux communes d’économiser des sommes importantes sans nuire à la qualité des tâches publiques concernées. Partant, il faut apprécier toute nouvelle règlementation de manière restrictive, en particulier si elle devait sortir du strict cadre des principes de base de l’enseignement.
L’UDC salue les modifications qui vont dans ce sens. En particulier, elle est satisfaite de la précision selon laquelle l’enseignement a lieu majoritairement sur site (art. 2b al. 1 let. e) et de la disparition des autorisations d’enseigner (art. 5).
L’UDC souhaite toutefois émettre diverses réserves et oppositions. Afin de préserver l’autonomie des écoles privées, qui suivent pour certaines des programmes internationaux et pour d’autre des programmes qui leur sont propres, elle refuse tout alignement obligatoire sur le PER. A cet égard, l’UDC s’écarte de la première phrase de l’article 2b al. 1 let. c et estime la teneur de la seconde suffisante, étant apte à garantir l’acquisition de connaissances et à développer la réflexion tout en distinguant les valeurs personnelles des faits établis et notions communément admises.
Les nouvelles exigences nuisant à la souplesse et à l’autonomie des établissements doivent aussi être appréciées de manière restrictive, d’autant plus lorsqu’elles portent atteinte à la liberté économique. L’UDC refuse l’exigence d’un référent pédagogique reconnu par le DFJC ou la CDIP, prévue à l’art. 2b al. 1 let. d.
De même, elle propose de supprimer les contrôles prévus à l’art. 2b let. g. Ces derniers ne sont pas décrits de manière suffisamment claire, ne prévoient pas de conséquences précises et, plus fondamentalement, vont à l’encontre des principes élémentaires du droit privé. Elle s’oppose aussi à la possibilité prévue de requérir toute pièces jugée utile (art. 7).
En ce qui concerne la nouvelle législation concernant l’enseignement à domicile, l’UDC refuse la modification proposée. Le droit de se charger de l’enseignement à domicile ne doit pas être subordonné à une acceptation étatique. En revanche, les contrôles prévus à l’article 9 al. 2 de la loi actuelle pourraient également inclure un contrôle du droit de séjour ainsi qu’une évaluation des capacités en français lorsqu’il n’est pas la langue maternelle.
Réitérant ses remerciements de l’avoir associée à cette consultation, l’UDC Vaud vous prie de croire, Monsieur le Secrétaire général, à l’assurance de sa considération.
Autres communiqués
L’UDC Vaud adresse ses vœux de succès au président du Grand Conseil vaudois, Jean-François Thuillard, à l’occasion de sa réception
Cet après-midi, environ 800 invités étaient réunis Froideville lors de la traditionnelle réception du président du Grand Conseil. Depuis le 1er juillet dernier, c’est le député UDC Jean-François Thuillard, agriculteur et syndic de Froideville, qui préside les débats du Parlement vaudois. Notre président, Kevin Grangier, lui a rendu hommage lors la partie officielle. Voici son allocution en tant que président de l’UDC du Canton de Vaud.
Le Grand Conseil soutient la proposition UDC visant à garantir la liberté et la neutralité académique de l’UNIL
Le printemps passé, l’Université de Lausanne (UNIL) a été le théâtre de débordements et d’excès politiques insoutenables sous prétexte de revendications propalestiniennes. Cette prise d’otage exigeait que l’identité de professeurs collaborant ou ayant collaboré avec des Israéliens soit publiée. L’UDC a convaincu la majorité du Grand Conseil de ne pas céder à cette revendication inqualifiable.
L’UDC Vaud demande le remboursement pour l’annulation des fanzones durant l’Euro 2024 de football
Ce mois de juillet 2024 a été marqué par l’Euro 2024 de football et les bonnes performances de notre équipe nationale. Malheureusement, ce mois de juillet a également été marqué par des risques d’intempéries qui ont conduit les autorités à interdire préventivement les fanzones. Les conséquences financières pour les organisateurs sont difficiles. C’est pourquoi l’UDC demande le remboursement des fanzones annulées.