Communiqué de presse
« Les élus ne peuvent plus fermer les yeux sur le déclassement sécuritaire de Lausanne »
25 Août, 2025
La soirée du 24 août 2025 restera tristement gravée dans la mémoire des Lausannois et des Vaudois. Des émeutes violentes et des actions de guerilla urbaines ont entaché la capitale cantonale et prennent pour prétexte le décès accidentel d’un fuyard. L’UDC Vaud dénonce les conséquences d’une tolérance laxiste et appelle les élus responsables à agir maintenant.
Ce n’est pas la première fois que les rues lausannoises s’enflamment de manière violente. Au début du mois de juillet 2023, des émeutes avaient eu lieu pour faire écho aux manifestations qui enflammaient certaines cités françaises. Le lien avec l’importation de violence depuis la France était déjà clair. Ces émeutes de 2023 étaient déjà intolérables, mais elles ont été tolérées. La réaction politique d’alors était inexistante.
Hier soir, sous prétexte qu’un individu pris en flagrant délit de fuite ait malheureusement et accidentellement trouvé la mort, des centaines de casseurs se sont rassemblés à Lausanne et ont causé de nombreux et inqualifiables dégâts. En plus des dégâts matériels, l’instrumentalisation et les revendications anti-police sont tout autant intolérables.
Les méthodes d’intimidation « à la française » ont désormais acquis le droit de cité à Lausanne. « Quel déclassement ! Quel ensauvagement ! Le laxisme tolérant de ces trois dernières décennies a permis à cette violence de s’installer et de se déployer. Les premières victimes en sont les Lausannois qui doivent survivre dans une ville devenue – à beaucoup d’égards – invivable. », constate Sylvain Freymond, président de l’UDC Vaud
Municipalité de Lausanne : agir ou partir !
Aux yeux de l’UDC Vaud, l’heure de vérité est venue pour la Municipalité et le Conseil communal de Lausanne. Ces violences aveugles et prétextées sont une défiance faite aux autorités. Si cette provocation demeure sans réponse de la part des autorités, elle constituera la preuve que la Municipalité de Lausanne a été emportée par la vague qu’elle a elle-même tolérée et qu’elle espérait contrôler par de pseudos-mesures d’intégration de travaux sociaux qui, à part de monstrueux coûts à la charge des contribuables, n’aura eu aucun effet. Les élus lausannois doivent agir maintenant !
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