Communiqué de presse

Le Grand Conseil soutient la proposition UDC visant à garantir la liberté et la neutralité académique de l’UNIL

27 Août, 2024

Le printemps passé, l’Université de Lausanne (UNIL) a été le théâtre de débordements et d’excès politiques insoutenables sous prétexte de revendications propalestiniennes. Cette prise d’otage exigeait que l’identité de professeurs collaborant ou ayant collaboré avec des Israéliens soit publiée. L’UDC a convaincu la majorité du Grand Conseil de ne pas céder à cette revendication inqualifiable.

L’exigence des activistes de gauche était particulièrement choquante. Elle consistait à obtenir du rectorat de l’UNIL l’établissement et la publication d’une espèce de liste noire des professeurs collaborant avec des confrères basés en Israël. Cette revendication est comparable à une chasse à l’homme : les professeurs concernés étaient ainsi blacklistés et leur rédemption – aux yeux des activistes – ne pouvait s’envisager que par l’arrêt des collaborations avec les Israéliens.

Or, dans le cadre des débats ouverts au Grand Conseil sur le plan stratégique de l’UNIL, l’UDC a soumis un amendement par la voie de son président de groupe, Cédric Weissert, visant justement à garantir la liberté et la neutralité académique des professeurs. Nul professeur ne peut être contraint de cesser ses collaborations pour un motif de revendications politiques.

L’UDC salue donc que le Grand Conseil ne se soit pas laissé contraindre par la violence des revendications des activistes de gauche, ni par la compromission du rectorat avec ces derniers, dont la tolérance s’est transformée en faiblesse.

 

L’UNIL ne doit plus jamais être prise ainsi en otage

Rappelant notre communiqué de presse du 7 mai passé dans lequel notre parti déplorait la léthargie du rectorat, l’UDC réitère formellement sa position en affirmant qu’une telle chienlit a été une honte pour notre canton. Pendant plusieurs semaines, l’UNIL était devenu le centre de revendications politiques violentes et non plus un lieu de recherche et de savoir. C’était une honte pour les étudiants, pour les enseignants ainsi que pour tous les contribuables vaudois qui paient pour que cette université – notre université – remplisse sa mission académique.

L’UDC soutient la place académique et l’innovation vaudoise. Le campus UNIL-EPFL, associé aux nombreuses start-ups qui s’y trouvent, offre de nombreuses opportunités pour le développement et le positionnement de Lausanne et du canton de Vaud sur la scène mondiale. Notre parti ne tolère donc pas que ces perspectives soient gâchées et que l’argent du contribuable soit détourné à cause de revendications politiques bruyantes.

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