Communiqué de presse
Aide d’urgence : l’UDC Vaud exige de la transparence et interpelle le Conseil d’État
3 Nov, 2025
Alors que le canton de Vaud est confronté à des déficits budgétaires répétés et que le Conseil d’État annonce des mesures d’économies dans plusieurs secteurs clés, l’UDC Vaud demande des comptes sur le fonctionnement et l’évolution de l’aide d’urgence. Cette prestation, accordée à des personnes en situation irrégulière et généralement déboutées de l’asile, reste mal connue du grand public et trop souvent taboue dans le débat politique.
Dans une interpellation déposée au Grand Conseil, le président du groupe UDC, Cédric Weissert, soulève plusieurs questions cruciales concernant le nombre, le profil et les droits des bénéficiaires de l’aide d’urgence dans le canton de Vaud. Il demande notamment :
- Le nombre de bénéficiaires dans le canton par rapport aux autres cantons ;
- La durée moyenne de leur prise en charge ;
- Le profil socio-démographique des personnes concernées (état civil, sexe, nombre d’enfants) ;
- Les prestations auxquelles ils ont droit (logement, santé, éducation, etc.) ;
- Et surtout, la véracité d’une situation unique en Suisse : Vaud serait le seul canton à interdire les arrestations dans les locaux du service de la population.
« Si cette interdiction est confirmée, il est temps de se demander si elle a encore un sens. Ce genre de privilèges affaiblit la crédibilité des autorités et complique inutilement le travail de nos forces de l’ordre. », souligne Cédric Weissert.
Une politique d’aide qui doit être cohérente et responsable
L’UDC Vaud estime que les efforts d’économies doivent aussi s’appliquer aux prestations accordées à des personnes sans statut légal, dans un cadre strictement humanitaire et temporaire. La population vaudoise ne comprendrait pas que l’on coupe dans les soins, la sécurité ou l’éducation, tout en maintenant des aides généreuses à des personnes déboutées.
La situation actuelle, opacité, non-dits et tabous inclus, est politiquement intenable. Il faut des réponses claires, des chiffres précis et des principes équitables.
L’UDC Vaud veut remettre de l’ordre, pas laisser le flou
Trop souvent, l’aide d’urgence devient une forme d’asile déguisé et un système parallèle, avec des bénéficiaires installés depuis des années. Cette situation pénalise la politique migratoire dans son ensemble et nuit à la confiance de la population. « Nous ne remettons pas en cause l’aide humanitaire de base. Mais le peuple a le droit de savoir à qui elle s’adresse, pour combien de temps et à quel prix. », précise Cédric Weissert
Autres communiqués
Crèches : grâce à l’UDC Vaud, une régulation coûteuse et inutile a été évitée
Le Conseil d’État vaudois a confirmé qu’il renonçait à intégrer dans le futur cadre de référence pour les crèches l’idée d’un encadrement renforcé des enfants en bas âge (ratio de 1 adulte pour 4 enfants au lieu de 1 pour 5). L’UDC Vaud se félicite d’avoir obtenu ce retrait, après son intervention au Grand Conseil par la voix du député Cédric Weissert, et dénonce une tentative de régulation bureaucratique qui aurait créé un faux problème… tout en aggravant les finances publiques.
L’UDC Vaud condamne les manifestants violents et demande la création d’un registre fédéral
L’UDC Vaud dénonce avec la plus grande fermeté les nombreux débordements observés dans plusieurs villes suisses, comme Lausanne et Berne : saccages, vitres brisées, véhicules incendiés, feux de poubelles, jets de projectiles et attaques contre les forces de l’ordre. Ces scènes de chaos, qui répondent souvent à des rassemblements revendicatifs d’extrême gauche, ne sont pas de la protestation civique, mais de la délinquance organisée — elles coûtent cher aux contribuables, exaspèrent les commerçants et mettent en danger la population.
Les Vaudois préservent le droit de vote communal : le 30 novembre, il faudra en faire de même au niveau cantonal
Le peuple vaudois a rejeté la facilitation du droit de vote des étrangers au niveau communal. Par ce choix, les Vaudois ont choisi de préserver la valeur de la citoyenneté. Ce résultat est un signal limpide : les Vaudois ne veulent pas brader le droit de vote et ils donnent un signal clair qu’ils refuseront, le 30 novembre prochain, toute extension du droit de vote des étrangers au niveau cantonal.


