Communiqué de presse
3 Fév, 2023
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Depuis plusieurs années, la gauche militante use de la désobéissance civile pour faire avancer ses causes. Le caillassage de boucheries par des militants vegan, l’intrusion et l’occupation de lieux privés et publics comme des filiales de banque ou les entrées d’autoroutes, le recours à l’intimidation numérique ont été banalisées et, petit à petit tolérées, notamment grâce au soutien de résolutions portées par la gauche politique pour soutenir la gauche militante.
L’UDC avait mis en garde contre les conséquences d’un tel laxisme face à la désobéissance civile et des dangers de violence qui en découleraient fatalement. Rappelons ici les récentes résolutions déposées au Grand Conseil par Yvan Pahud, « Pour que cesse l’impunité sur le sol vaudois » et par Fabrice Moscheni, « L’Etat doit empêcher que les Vaudoises et Vaudois soient pris en otage ». Les récents exemples du président de la Diana Vaud ou de la vice-présidente de l’UDC Suisse, Céline Amaudruz, soulignent combien la désobéissance civile tolérée se mue en violence autojustifiée par ses auteurs.
Le Conseil d’Etat doit faire sanctionner la professeure de l’UNIL qui tolère les agressions
Alors qu’il était encore majoritairement de gauche, le Conseil d’Etat avait non seulement toléré la désobéissance civile, mais l’avait également légitimité ! Aux yeux de l’UDC, les institutions ont laissé leur autorité être affaiblie par quelques militants dont certains activistes ne seront jamais rassasiés et qui continueront à repousser les limites de leurs actions.
Il est donc temps que l’autorité reprenne la main et ne laisse plus dicter sa conduite par la gauche militante. En particulier, l’UDC attend du Conseil d’Etat qu’il fasse sanctionner la conseillère nationale genevoise d’extrême gauche Stéfanie Prezioso, employée à l’UNIL, qui défendait encore récemment publiquement les agresseurs de Céline Amaudruz en minimisant leur acte alors même que des vidéos et des témoignent prouvent que ces agresseurs ont menacé de mort Céline Amaudruz et qu’ils tenteront une nouvelle fois de l’agresser. A l’évidence, il est intolérable qu’une conseillère nationale extrémiste puisse dispenser des cours à l’Université de Lausanne et être payée par les contribuables vaudois. L’UDC attend du Conseil d’Etat qu’il intervienne auprès du rectorat de l’UNIL pour sanctionner ce comportement inqualifiable.
Alors que la Suisse possède une solide culture démocratique et de débats, celle-ci est clairement menacée par une gauche militante extrémiste qui s’affranchit du cadre légal et agit en désobéissant civilement. Or, la tolérance de cette dernière par une gauche politique qui pense électoralement profiter de cet activisme politique entraîne une radicalisation et une violence intolérables. Le Conseil d’Etat doit désormais agir.
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