Une dizaine de moutons ont été sauvagement égorgés la nuit dernière par un loup dans le Nord vaudois. Une année après l’alerte lancée à Lausanne par les éleveurs, les autorités restent passives. L’UDC Vaud exige des actes.

La nuit dernière, dans le Nord vaudois, une nouvelle attaque sanglante a décimé un troupeau : une dizaine de moutons ont été égorgés par un loup. Ces images insoutenables, devenues presque habituelles, rappellent cruellement l’attaque de l’année passée qui avait poussé plusieurs éleveurs désespérés à exposer les carcasses de leurs bêtes sur la Place du Château à Lausanne. Ce geste fort visait à réveiller les consciences et à pousser les autorités politiques à agir. Mais une année plus tard, force est de constater que rien n’a changé. Pire encore : la situation s’aggrave.

L’UDC Vaud alerte depuis des années sur la prolifération incontrôlée du loup. D’attaque en attaque, le prédateur s’approche de plus en plus des habitations. Combien de moutons faudra-t-il encore sacrifier pour que le Conseil d’État sorte de son mutisme ? Faudra-t-il attendre qu’un être humain – un éleveur, un promeneur, un enfant – soit victime du loup pour que les autorités daignent réagir ?

Le loup tue, les autorités regardent ailleurs
Au-delà des pertes matérielles, c’est une véritable détresse morale que vivent les éleveurs confrontés à ces scènes d’horreur. Voir ses bêtes, souvent élevées avec amour pendant des mois, massacrées en une nuit, c’est une douleur indescriptible. Et l’angoisse monte : car lorsque le loup rôde à proximité des fermes, des granges et des villages, ce n’est plus seulement le bétail qui est menacé. Toute la population rurale se sent abandonnée.

Le Conseil d’État doit cesser les déclarations creuses et passer aux actes. Des solutions existent, notamment via une régulation efficace et ciblée du loup dans les zones les plus touchées. Il ne s’agit plus d’un débat théorique sur la biodiversité, mais d’une urgence sécuritaire, économique et humaine.

L’UDC Vaud participera demain matin, mercredi 16 avril, à un point de presse sur place, aux côtés du PLR et des associations agricoles. Notre parti soutient pleinement les éleveurs dans leur combat pour la survie de leurs exploitations, de leurs traditions, et de leur dignité.