Communiqué de presse

Mendicité : le Conseil d’Etat sacrifie la sécurité des citoyens

7 Juil, 2023

Le Gouvernement vaudois retoque sa loi sur la mendicité pour satisfaire des élites déconnectées du réel. En vigueur depuis 2018, et fruit d’une vaste mobilisation populaire, cette dernière avait l’outrecuidance de déplaire à la Cour européenne des droits de l’homme.

Ils ne verront jamais leurs grands-parents harcelés dans les rues de Lausanne, accostés à quelques mètres des bancomats ou des stands du marché : pourtant, les juges de la Cour européenne des droits de l’homme ont un avis très fort sur la régulation de la mendicité dans le canton de Vaud. Tellement fort, d’ailleurs, qu’ils viennent d’obtenir du Conseil d’État qu’il se couche devant leurs désirs de « recadrage » de la loi.

Pour rappel, cette dernière est entrée en vigueur en novembre 2018 dans le canton, à la suite d’une initiative portée par l’UDC (13’824 signatures) et d’un vote formel du Grand Conseil. Mais qu’est-ce que le respect de la volonté populaire, exprimée dans la rue et en plénum, face aux arrêtés de la CEDH ? Aux yeux de l’UDC, le Conseil d’Etat avait le devoir de garantir avant tout la sécurité publique et il ne l’a pas fait.

Le projet du Conseil d’Etat est inapplicable sur le terrain

Alors certes, la loi n’était de toute façon plus appliquée depuis 2021 pour cause de contestation d’une amende… à Genève. Mais un premier scandale démocratique rend-il le suivant acceptable ? Et bien sûr, le nouveau projet, soumis au Grand Conseil, prévoit de sanctionner certains comportements « intrusifs » ou « agressifs ». Des lieux, nous promet-on même, seront garantis totalement sans mendiants, passifs ou actifs.

Tout cela est bien beau, reste qu’en se couchant devant des élites que le souverain n’a pas élues, le Conseil d’Etat donne un bien mauvais signal : celui d’une autorité qui tord la volonté populaire pour satisfaire une institution étrangère non-élue démocratiquement. Pour quel résultat ? Une loi, une de plus, que la police n’osera pas appliquer, à moins de patrouiller entourée en permanence par une armée de juristes.

Respectueuse de la volonté du peuple, et refusant de satisfaire les caprices de technocrates illégitimes, notre parti appelle les électeurs à se mobiliser fortement le 22 octobre prochain pour voter et faire voter UDC aux élections fédérales.

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